Pratiques proposées / Méthode Poyet

Motifs de consultation à Chambéry

Quand aller voir un praticien en méthode Poyet ?

Cette méthode de thérapie manuelle énergétique découle de l'ostéopathie et répond à ce titre aux mêmes indications, à savoir les souffrances corporelles d'origine mécanique et/ou émotionnelles, qu'elles soient ponctuelles ou chroniques, aux niveaux articulaire, musculaire, ligamentaire, viscéral...

Parmi les motifs de consultation les plus fréquents, citons le mal au dos à ses différents étages, les suites de traumatismes, les entorses, les douleurs articulaires (non pathologiques qui sont du ressort du médecin), certains maux de ventre, maux de tête, vertiges et autres troubles courants.

En fonction de l’intensité et de l'ancienneté de ces problèmes, une deuxième séance peut être nécessaire, permettant au praticien d’évaluer la façon dont le corps a intégré les gestes initiaux, et de rajouter si besoin est ce qui manque pour libérer complètement les différentes contraintes, aidant le (la) patient(e) à retrouver ainsi un confort durable.

En dehors de traumatismes ou situations particulières, un contrôle annuel est toutefois recommandé.

La méthode Poyet s’inscrit en accord avec la médecine contemporaine. Si la séance ne nécessite pas de prescription médicale, elle ne se substitue pas à la consultation de votre médecin.

 

Ostéopathie méthode Poyet

La méthode Poyet est la rencontre des découvertes ostéopathiques crânio-sacrale de William Garner Sutherland (1873-1954) élève du fondateur de l’Ostéopathie Andrews Taylor STILL (1828-1917) et de la médecine chinoise.
Cette méthode créée par Maurice Raymond POYET (1928-1996) dont le « génie » est d’avoir « combiné » deux approches existantes en identifiant des repères précis sur la trajectoire des méridiens d’acupuncture et en créant des correspondances « subtiles et puissantes » permettant de libérer des « chaines » composées de segments osseux , de tissus musculaires, d’organes précis.

Par ses gestes correctifs légers et précis, il introduisit aussi la notion…d’information énergétique.

Ce nouveau concept change considérablement la pratique de thérapie manuelle. Les tests et corrections ne se font plus sur un mouvement corporel mais sur une réponse à une information énergétique. Les manœuvres sont de petites impulsions d’une pression minimum (le poids d’un papillon), similaires à de petites virgules sur la peau. Son talent a également été de découvrir une cartographie du système articulaire sur le crâne (somatotopie) ainsi qu’une cartographie des points correcteurs des lésions sur le sacrum.

En résumé, le crâne est " l'écran " permettant de déceler des anomalies éventuelles sur l’ensemble du corps humain, mais aussi de vérifier l’efficacité des gestes correcteurs.
Le sacrum et le pied sont alors considérés comme deux " claviers " distincts pour effectuer ces corrections.
Pendant le soin, différentes zones sont à tester en permanence, Maurice Poyet les appelait " verrous ou fusibles ". Ces tests valident le bon déroulement du soin durant la séance. Mais revenons à la pratique, que recherche le praticien lorsqu’il pose ses mains sur le crâne de son patient, sur différents endroits du corps… un mouvement ??

Ses mains sont « éduquées » pour capter, sentir, évaluer le Mouvement Respiratoire Primaire, mais aussi et surtout toutes les limitations (restrictions) entravant ce mouvement subtil qu’il est peut être plus juste de présenter comme un flux, un dynamisme.

Le Mouvement Respiratoire Primaire (MRP) est un micromouvement rythmique, synchrone, qui anime tous les tissus de l’organisme.
Le MRP présente donc une phase dite « d’inspir » et une phase dite «d’expir », ce cycle se déroule de 6 à 12 fois par minute.

Dans l’état de « bonne » santé toutes les régions du corps, tous les tissus, ont un mouvement synchrone, ils sont donc en harmonie ensemble. L’expérience commune est fort éloignée de l’expérience du MRP. Nous avons l’habitude de percevoir le corps comme quelque chose de massif, solide, si ce n’est dur et immobile lors des temps de repos. La main éduquée perçoit tout autre chose, le corps au repos devient vivant, animé, fluide, souple
Le liquide céphalo-rachidien (LCR) est considéré comme l’initiateur du MRP par certains. En effet ce liquide qui baigne le système nerveux central connaît un cycle de sécrétion et réabsorption au niveau des méninges. Pour d’autres la motilité (mouvement autonome des tissus) propre aux cellules nerveuses entraîne des variations rythmiques de volume du système nerveux central. Les 2 concepts peuvent être conjugués dans leur interdépendance.

Dans tous les cas la genèse du MRP se trouverait au niveau de la boîte crânienne et se propagerait au reste du corps via le LCR et la lymphe et/ou par les fascias (enveloppes de tissus musculaires, organiques).

Cette méthode de Thérapie manuelle énergétique donne une grande satisfaction. Elle permet de libérer le maximum de lésions en quelques séances.

Le crâne est la protection de notre Système Nerveux Central et des organes des sens. Une restriction de mouvement entre les pièces osseuses occasionne des perturbations au niveau musculaire, membraneux, circulatoire (artérielle, veineuse, liquide céphalo-rachidien) et sensitive par l’intermédiaire des nerfs crâniens, se répercutant sur l’ensemble du corps. Le crâne étant le reflet des disfonctionnements articulaires et viscéraux, il permet de tester et évaluer le fonctionnement des différents éléments avant et après une correction sur un des systèmes.

Exemple, pour une douleur d’épaule, le praticien prendra aussi en compte les autres parties du corps, le système crânien, la structure comprenant le bassin avec les membres inférieurs, la colonne vertébrale intégralement sans oublier la cavité abdominale et les viscères ainsi que la structure thoracique. La pathologie de l’épaule peut être la conséquence d’autres systèmes en restriction.

Son domaine d’application s’étend à toutes les tranches d’âge avec une prédilection pour les pathologies au niveau de la tête : acouphènes, vertiges, maux de tête, insomnie, problèmes ORL et de mâchoires, les perturbations possibles à la naissance.

Sa pratique globale demande certaines bases anatomiques, physiologiques et énergétiques et la connaissance des interactions entre chacun des systèmes. Son outil est la main. Elle sert d’analyse et de soin. Sa pratique est très douce, confortable et sécurisante pour des résultats équivalents aux autres thérapies. Son application peut s’étendre aux animaux.